Des maisons passives aux maisons positives
La RT 2012 imposait la construction de maisons basse consommation, BBC. Celles-ci rejettent une très faible quantité de dioxyde de carbone et s’avèrent très respectueuses de l’environnement car peu polluantes. La consommation énergétique de ces bâtiments concerne le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ainsi que la ventilation et l’éclairage et devait, toujours selon la RT 2012, se révéler de 80 % inférieure à la consommation d’une habitation normale.
La RT 2020 va plus loin et prône la construction de maisons positives, aussi appelées maisons BEPOS. Ces dernières produisent elles-mêmes l’énergie dont elles ont besoin grâce à des méthodes écologiques comme le kit solaire, par exemple, et nécessitent le moins d’énergie possible au quotidien.
Une consommation énergétique encore plus faible
En pratique, cet objectif de construire des maisons positives se traduit par une recommandation précise : celle de consommer 0 kWh par mètre carré par an, là où la RT 2012 autorisait à consommer jusqu’à 50 kWh par mètre carré et par an pour une maison basse consommation. Pour atteindre une telle performance, les nouveaux bâtiments doivent tirer le meilleur parti des sources d’énergie gratuites comme les appareils électroménagers mais aussi la chaleur naturelle dégagée par les occupants du logement, en plus de réduire au maximum leurs besoins énergétiques.
Différentes méthodes utilisées et une isolation renforcée
Alors que la RT 2012 se focalisait surtout sur l’isolation thermique des bâtiments, la RT 2020 propose, là encore, une vision plus globale avec l’utilisation de panneaux solaires et d’une quantité plus importante d’isolant. En effet, selon cette nouvelle réglementation, les murs devront présenter une épaisseur de 300 mm et les toits, de 170 mm, contrairement à la RT 2012, qui préconisait entre 80 et 300 mm pour les murs et entre 90 et 480 mm au niveau de la toiture.
Prise en compte de plus usages du bâtiment
La RT 2012 tenait compte, dans les besoins en énergie du bâtiment, de plusieurs sources : chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, éclairage et équipements auxiliaires, ce qui impliquait aussi la consommation des pompes et moteurs de VMC en termes d’électricité. La RT 2020 englobe ces multiples facteurs, auxquels elle ajoute les appareils ménagers mais aussi électroniques et impose de sélectionner des équipements affichant une empreinte environnementale la plus basse possible. La RT 2020 implique en effet de surveiller l’empreinte carbone de chaque machine installée dans le logement pour une habitation encore plus écologique.
Vous savez désormais quelles sont les différences entre la RT 2012 et la RT 2020. Pour bénéficier de conseils d’experts, rapprochez-vous de l’équipe de Citymix qui sera ravi de vous accompagner dans vos démarches.